Buenos Aires, le 23.06.2010,
Retour à Buenos Aires après 4 mois de voyage, je retrouve mes repères. Les esprits sont, en ce moment, tous focalisés sur la Coupe du Monde de Football et le parcours quasi parfait de l'équipe nationale coachée par le Dieu Diego Maradona. Il faut voir la manière qu'ont les Argentins de fêter la victoire. Ici, une qualification en huitièmes de finale provoque autant de folie qu'une finale en France.
Quelle chance de voyager en Amérique Latine et particulièrement en Argentine en ces temps de Coupe du Monde ! Je me suis arrangé pour organiser la fin de mon voyage sur le programme de la compétition. J'ai ainsi suivi le match du Paraguay à Cuidad Del Este, celui du Brésil à Foz de Iguazu, celui de l'Uruguay à Colonia et enfin, cerise sur le gâteau, ceux de l'Argentine à Puerto Iguazu et Buenos Aires. Et quelle chance, à chaque fois il s'agissait de victoires !!! Quelque soit le pays, c'est toujours la même frénésie. La vie s'arrête le temps du match. C'est une vraie religion... Le fiasco de l'Equipe de France lors de ce Mondial m'a valu quelques moqueries.
Le vrai choc de ces derniers jours a été, sans conteste, la découverte des fameuses Chutes d'Iguazu. C'est un passage obligé pour tout voyage dans la région. L'endroit se trouve au point de jonction des frontières de 3 pays (Argentine, Brasil et quelques kms plus loin du Paraguay). Il s'agit d'un ensemble de 275 chutes d'eau réparties sur plus de 2,5 kms. L'ensemble des cascades déversent plus de 6 millions de litres d'eau par seconde. Le point le plus impressionnant est assurement la "Garganta del Diablo" (90 m de haut) qui porte bien son nom de "Gorge du Diable". L'impression de puissance qui se dégage de ce lieu est indescriptible... C'est tout simplement une des plus belles merveilles naturelles qu'il m'ait été donné de voir !!!
Pour avoir vu les 2 côtés des chutes (Brésilien et Argentins), je conseille vivement à ceux qui ont peu de temps de choisir le côté Argentin. C'est beaucoup plus grand et les parcours sont très variés. Il est possible de voir les chutes en bateau de plus près mais cette option ne me semble pas présenter un bon rapport qualité/prix. Le prix de la douche revient cher ! Par contre, on peut prendre un petit bateau gratuit pour aller sur l'îlot central et le détour vaut carrément le coup.
La région regorge de cours d'eau plus impressionnants les uns que les autres. Ainsi, l'énorme Rio Parana fait office de frontiere entre le Paraguay et le Brésil. On y trouve un des plus grands barrages du monde : le Barrage d'Itaïpu. Il a récemment été détroné par le Barrage des 3 Gorges en Chine.
Lors de mon voyage retour vers Buenos Aires, je me suis arrêté rapidement du côté de San Ignacio dans la région de "Misiones". C'est un endroit où les Jésuites se sont installés au cours des 16eme et 17eme siècles dans le but d'évangéliser les populations indigènes Guaranies. La visite des ruines vaut le détour d'une demi journée. Il faut avoir vu le film de Roland Joffé "Mission" avant d'y faire la visite.
La dernière partie du voyage consistait à faire un détour par l'Uruguay. J'y entrai par Paysandu pour rejoindre Montevideo, la capitale. La traversée en bus de ce petit pays me faisait penser à mon Auvergne natale. Les paysages y sont très ressemblants et les autochtones également. L'organisation des services et les tarifs pratiqués en Uruguay m'ont vite dissuadé d'y séjourner longtemps. C'est en quelque sorte la Suisse de l'Amérique Latine. La ville de Montevidéo présente quelques attraits intéressants (Fameux Théâtre Solis, Vieux Quartier...). J'ai appris par une charmante "Ladie" amoureuse de sa ville l'origine du nom de Montevidéo (Monte = Mont, vi = 6 en chiffre Romain, déo = d'Est en Ouest donc l'emplacement de la ville se situe sur le 6ème mont depuis la frontière brésilienne en se déplaçant d'Est en Ouest). Etonnant, non !
Ce qui marque le plus en déambulant dans les rues, c'est l'addiction des habitants pour le Maté. Nombreux sont ceux qui portent en bandoulière tout leur attirail de Maté (thermos, tasse...). Il pourrait profiter des nombreux cafés de la ville mais il faut croire que l'addiction est trop forte. Il faut les voir vaquer à leurs occupations encombrés de leur thermos. Les Argentins, pour se moquer, disent que c'est comme un prolongement de leur corps.
Dernière petite anecdote : J'ai avalé un certain nombre de kilomètres pendant ce voyage sans être gêné par de quelconques troubles de santé. Le dernier voyage en bus entre Montevidéo et Colonia me restera en mémoire. Ca n'était qu'un voyage de 2 heures et pourtant ce fut un des plus long de ce voyage. Surpris en plein milieu du parcours par une gêne gastrique, je prenais sur moi en essayant de ne pas trop incommoder ma voisine. Jusqu'à ce que la petite gêne se transforme en un de ces cataclysmes gastriques qui font que Rien (vous devez savoir ce dont je parle) RIEN ne peut vous retenir. Je tentais un détour par les toilettes du bus : momentanément indisponibles ! J'interpellais donc le chauffeur du bus pour qu'il effectue un arrêt d'urgence. Je me retrouvais donc en pleine nuit au milieu de nulle part dans une position que la décence m'interdit de décrire. Le plaisir du moment s'en suivit d'un long moment de déplaisir : seul en pleine nuit avec 2 sacs à dos noirs, panne de frontale, pas de lune, pas de lumière et une grande ligne droite interminable. Autant dire que la nuit allait être longue. Résultat de l'aventure : 1 heure de marche en pleine nuit frolé par des semi-remorques, 30 minutes de mobylette en plein froid et une bonne grippe. Une lecon tout de meme : En voyage, toujours avoir du papier hygiénique á porté de main...
Retour à Buenos Aires après 4 mois de voyage, je retrouve mes repères. Les esprits sont, en ce moment, tous focalisés sur la Coupe du Monde de Football et le parcours quasi parfait de l'équipe nationale coachée par le Dieu Diego Maradona. Il faut voir la manière qu'ont les Argentins de fêter la victoire. Ici, une qualification en huitièmes de finale provoque autant de folie qu'une finale en France.
Quelle chance de voyager en Amérique Latine et particulièrement en Argentine en ces temps de Coupe du Monde ! Je me suis arrangé pour organiser la fin de mon voyage sur le programme de la compétition. J'ai ainsi suivi le match du Paraguay à Cuidad Del Este, celui du Brésil à Foz de Iguazu, celui de l'Uruguay à Colonia et enfin, cerise sur le gâteau, ceux de l'Argentine à Puerto Iguazu et Buenos Aires. Et quelle chance, à chaque fois il s'agissait de victoires !!! Quelque soit le pays, c'est toujours la même frénésie. La vie s'arrête le temps du match. C'est une vraie religion... Le fiasco de l'Equipe de France lors de ce Mondial m'a valu quelques moqueries.
Le vrai choc de ces derniers jours a été, sans conteste, la découverte des fameuses Chutes d'Iguazu. C'est un passage obligé pour tout voyage dans la région. L'endroit se trouve au point de jonction des frontières de 3 pays (Argentine, Brasil et quelques kms plus loin du Paraguay). Il s'agit d'un ensemble de 275 chutes d'eau réparties sur plus de 2,5 kms. L'ensemble des cascades déversent plus de 6 millions de litres d'eau par seconde. Le point le plus impressionnant est assurement la "Garganta del Diablo" (90 m de haut) qui porte bien son nom de "Gorge du Diable". L'impression de puissance qui se dégage de ce lieu est indescriptible... C'est tout simplement une des plus belles merveilles naturelles qu'il m'ait été donné de voir !!!
Pour avoir vu les 2 côtés des chutes (Brésilien et Argentins), je conseille vivement à ceux qui ont peu de temps de choisir le côté Argentin. C'est beaucoup plus grand et les parcours sont très variés. Il est possible de voir les chutes en bateau de plus près mais cette option ne me semble pas présenter un bon rapport qualité/prix. Le prix de la douche revient cher ! Par contre, on peut prendre un petit bateau gratuit pour aller sur l'îlot central et le détour vaut carrément le coup.
La région regorge de cours d'eau plus impressionnants les uns que les autres. Ainsi, l'énorme Rio Parana fait office de frontiere entre le Paraguay et le Brésil. On y trouve un des plus grands barrages du monde : le Barrage d'Itaïpu. Il a récemment été détroné par le Barrage des 3 Gorges en Chine.
Lors de mon voyage retour vers Buenos Aires, je me suis arrêté rapidement du côté de San Ignacio dans la région de "Misiones". C'est un endroit où les Jésuites se sont installés au cours des 16eme et 17eme siècles dans le but d'évangéliser les populations indigènes Guaranies. La visite des ruines vaut le détour d'une demi journée. Il faut avoir vu le film de Roland Joffé "Mission" avant d'y faire la visite.
La dernière partie du voyage consistait à faire un détour par l'Uruguay. J'y entrai par Paysandu pour rejoindre Montevideo, la capitale. La traversée en bus de ce petit pays me faisait penser à mon Auvergne natale. Les paysages y sont très ressemblants et les autochtones également. L'organisation des services et les tarifs pratiqués en Uruguay m'ont vite dissuadé d'y séjourner longtemps. C'est en quelque sorte la Suisse de l'Amérique Latine. La ville de Montevidéo présente quelques attraits intéressants (Fameux Théâtre Solis, Vieux Quartier...). J'ai appris par une charmante "Ladie" amoureuse de sa ville l'origine du nom de Montevidéo (Monte = Mont, vi = 6 en chiffre Romain, déo = d'Est en Ouest donc l'emplacement de la ville se situe sur le 6ème mont depuis la frontière brésilienne en se déplaçant d'Est en Ouest). Etonnant, non !
Ce qui marque le plus en déambulant dans les rues, c'est l'addiction des habitants pour le Maté. Nombreux sont ceux qui portent en bandoulière tout leur attirail de Maté (thermos, tasse...). Il pourrait profiter des nombreux cafés de la ville mais il faut croire que l'addiction est trop forte. Il faut les voir vaquer à leurs occupations encombrés de leur thermos. Les Argentins, pour se moquer, disent que c'est comme un prolongement de leur corps.
Dernière petite anecdote : J'ai avalé un certain nombre de kilomètres pendant ce voyage sans être gêné par de quelconques troubles de santé. Le dernier voyage en bus entre Montevidéo et Colonia me restera en mémoire. Ca n'était qu'un voyage de 2 heures et pourtant ce fut un des plus long de ce voyage. Surpris en plein milieu du parcours par une gêne gastrique, je prenais sur moi en essayant de ne pas trop incommoder ma voisine. Jusqu'à ce que la petite gêne se transforme en un de ces cataclysmes gastriques qui font que Rien (vous devez savoir ce dont je parle) RIEN ne peut vous retenir. Je tentais un détour par les toilettes du bus : momentanément indisponibles ! J'interpellais donc le chauffeur du bus pour qu'il effectue un arrêt d'urgence. Je me retrouvais donc en pleine nuit au milieu de nulle part dans une position que la décence m'interdit de décrire. Le plaisir du moment s'en suivit d'un long moment de déplaisir : seul en pleine nuit avec 2 sacs à dos noirs, panne de frontale, pas de lune, pas de lumière et une grande ligne droite interminable. Autant dire que la nuit allait être longue. Résultat de l'aventure : 1 heure de marche en pleine nuit frolé par des semi-remorques, 30 minutes de mobylette en plein froid et une bonne grippe. Une lecon tout de meme : En voyage, toujours avoir du papier hygiénique á porté de main...